Marcel
Proust naquit en 1871 à Paris, d’une famille de la
haute bourgeoisie. Maladif, il resta toujours dans le cocon
familial. Il adorait la vie mondaine. Très sensible, il
semble tout au long de son enfance et de son adolescence
noter les moindres impressions ressenties lors d’événements
du quotidien. Il était très attaché à ses parents, à sa
mère surtout, et il était très entouré de femmes.
À la mort de ses parents (il avait
une trentaine d’années) il se replia, solitaire, et
entreprit de restaurer sur papier, sa jeunesse. Il rassemblera
ses romans presque autobiographiques sous l’appellation
: À la recherche du temps perdu.
La Fugitive,
et Albertine disparue,
sont deux versions d’une même tranche de vie, un amour
qui ne mènera nulle part, il en sortira blessé. On assiste
à la dissection de ses sentiments tiraillés. Du
Côté de chez Swann : d’autres
souvenirs, un ami qui exercera sur lui une attirance profonde.
À l’Ombre des jeunes filles en
fleurs : il fait la connaissance,
sur les plages normande, d’une jeune fille qui attise
sa curiosité. Et dans La Confession
d’une jeune fille, le narrateur
sera féminin. L’ensemble est constitué d’une quinzaine
de volumes, il s’agit d’un autre monument de la
littérature française.
Marcel
Proust est un maître dans l’art de sonder ses impressions,
ses sentiments, et il raconte tout en finesse le moindre
flottement dans ses pensées. Il est mort en 1922.
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