George
Sand (son véritable nom est Aurore Dupin) est née à Paris
en 1804, mais elle passera sa jeunesse à Nohant, petit village
du centre de la France dans la région du Berry. Enfance
assez agréable, puis elle se marie avec un noble : Le baron
Dudevant. Huit ans après, c’est le divorce, et la vie
littéraire qui commence à Paris.
Ses premiers écrits s’inspirent de sa
vie amoureuse assez tumultueuse, elle revendique le droit
à l’amour et à la passion, faisant fi des règles et
conventions de l’époque. Indiana,
Valentine, Lélia,
sont écrits dans les années 1830-1833.
Ensuite
George Sand s’intéresse à la politique, elle écrit
des « thèses » sociales, prônant la lutte des
classes : Mauprat,
Les Compagnons du tour de France,
Le Péché de Monsieur Antoine
sont écrits de 1837 à 1847.
Adriani
raconte, à travers les lettres de
son valet à sa femme, la vie d’un grand bourgeois,
voyageur. Les Ailes de courage
est un conte fantastique, champêtre, magique. Puis c’est
le retour aux sources, déçue par son combat politique qui
mène nulle part, elle retourne sur ses terres, et là, toute
la puissance de sa force créatrice va se libérer en une
succession de romans champêtres : La
Mare au diable, La
Petite Fadette, François
le Champi. George Sand témoigne, dans
ses livres, de son amour pour la France « profonde »,
la petite paysannerie, et elle affirmera, comme Rousseau,
que dans le fond, l’homme est bon. Elle écrira jusqu’à
sa mort en 1876.
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